jeudi 2 août 2018

Gars bien dans leur peau, quelle que soit leur orientation sexuelle











Ces deux gars dansent un tango harmonieux. Ils ne se cachent pas -- entourés de fenêtres qui donnent sur le monde -- et ne s'exhibent pas non plus. Ils expriment la même discipline chorégraphique et la même tendresse qu'un couple hétéro. Le même amour aussi. Dans une société égalitaire, rien ne devrait les distinguer des autres. Rien, du moins, qui justifierait toutes les embûches qu'on a certainement dressées sur leur chemin.





Le choix de la troisième Gymnopédie d'Erik Satie est d'une grande subtilité. D'abord parce que cette musique est sereine, n'a pas d'âge et se marie habilement au tango. Ensuite parce que l'inspiration du musicien français lui venait des danses nues auxquelles s'adonnaient les jeunes hommes de Sparte, comme le mentionnent entre autres Platon et Xénophon. Né à Honfleur en 1866, Satie s'est installé à Paris où il a fréquenté les grands musiciens de l'époque, Debussy, Ravel qui l'a beaucoup soutenu, Poulenc et Milhaud. Il a aussi frayé avec Verlaine, Cocteau, Picasso, Diaghilev et son amant le chorégraphe Massine. La plupart de ces artistes étaient homosexuels, comme Satie.                                                                      -- André






















2 commentaires:

Anonyme a dit…

Sur la dernière photo, le père noël se fait sucer par un lutin.

Xersex a dit…

Très erotique!