Porno gay et comédie musicale pour démythifier les pieux Mormons

Ces jeunes hommes font partie des missionnaires envoyés dans le monde pour convertir les populations à la foi des Mormons. Ils offrent deux ans de leur vie, apprennent si nécessaire les rudiments d'une langue étrangère et vous accostent dans la rue ou sonnent à votre porte pour partager leur message. Tenus à de nombreuses limitations -- comme la chasteté jusqu'au mariage et l'abstinence, même de la caféine -- ils voyagent deux par deux pour se soutenir et se surveiller. Leur religion est d'origine nord-américaine, exigeante, fort complexe et très marquée à droite. Elle a été inventée par Joseph Smith autour des années 1830. Elle suscite beaucoup de curiosité dans son pays d'origine et a inspiré une comédie musicale très populaire, ainsi qu'un feuilleton porno gay dont les photos sont reproduites ici...




Joseph Smith avait reçu la mission divine de rétablir la pureté du christianisme dans le but de préparer le retour du Christ; ce dernier avait déjà foulé le sol américain après sa résurrection ! D'où le nom d'Église de Jésus-Christ des Saints des derniers jours adopté par cette communauté. Mais on l'appelle communément la secte des Mormons car le "Livre de Mormon" est son texte fondateur. D'où il ressort que Smith a découvert un manuscrit en caractère égyptien gravé sur des feuilles d'or qu'un certain Moroni aurait enfoui dans la terre en 421 de notre ère. Après de nombreuses mésaventures, Smith devenu prophète a été en mesure de traduire et d'imprimer le contenu des tablettes dont on n'a pas retrouvé la trace.

L'enseignement des missionnaires.

Joseph Smith serait devenu polygame pour obéir à Dieu et rétablir la coutume rapportée dans l'Ancien testament afin d'accroître la population des croyants. Il aurait eu trente à quarante épouses dont certaines lui auraient été unies après sa mort. Les Mormons entretiennent un rapport familier avec la mort; par exemple, ils baptisent des morts non affiliés à leur foi longtemps après leur décès pour les "sauver". Ils ont abandonné la polygamie à la fin du dix-neuvième siècle, mais n'ont autorisé l'accès des Noirs à leur paradis que depuis les années 1970: en se convertissant, les Afro-américains deviennent blancs. Mais le statut social et religieux des femmes demeure inférieur. Quand aux LGBT, ils devront attendre...

D'après les gays qui se sont éloignés de la foi mormone -- au prix de grandes difficultés avec leur conscience et leurs familles, parfois aussi avec l'épouse à laquelle ils avaient été mariés pour "guérir" de leur orientation pécheresse -- les abus commis par des Anciens (responsables religieux) sur de jeunes victimes sont aussi courants que dans n'importe quelle autre communauté religieuse au monde.


Un détail vestimentaire que les Mormons ne doivent pas révéler aux mécréants que nous sommes concerne leurs sous-vêtements. Maillot et caleçon représentent l'alliance qui les lie à Dieu. En fait, c'est un symbole sacré emprunté à l'Ordre maçonnique dont le prophète Joseph Smith était un initié. Les fidèles les portent jour et nuit avec un grand respect parce qu'ils possèdent des pouvoirs de protection extraordinaires. Le jour où il a été assassiné, Joseph Smith avait oublié d'enfiler son caleçon.

André

Chastes jusqu'au mariage, mais abusés par leurs supérieurs.

Toujours ensemble durant deux ans, jours et nuits. En Suisse, le Département vaudois de la formation a décidé cette semaine de ne plus programmer une méthode de gestion des conflits développée par l'Église mormone, mais diffusée par une entreprise qui n'en révélait pas la source. Il a pris cette décision après avoir découvert la démarche. Il dénonce l'intrusion dans le cadre d'une école publique d'une mouvance religieuse qui prétend apprendre aux enseignants comment se comporter entre eux et éventuellement avec les élèves. Alors que les Églises officielles perdent de plus en plus de fidèles parce qu'elles n'évoluent pas ou sont pourries de scandales, les sectes développent toutes sortes de d'appas et d'attrape-couillons pour occuper le terrain.