Les Japonais ont -- ou avaient -- un rapport plus naturel au corps que les Occidentaux. On le remarque dans le déroulé de leurs fêtes traditionnelles à la fois religieuses et folkloriques. Ainsi que lors des concerts de percussion et des spectacles de danse butô, dans les affrontements de leurs lutteurs spécialistes du sumo, et dans les établissements de bain.
Le butô exprime les préoccupations des Japonais marqués par la guerre. Abandonnant les formes traditionnelles de la danse orientale et occidentale, il a trouvé un nouveau mode d'expression émanant du besoin de traduire ce que ressentent les tripes plutôt que de répéter les mouvements sclérosés de la chorégraphie classique qui nous fait bailler.
Sankaï Juku, troupe de butô exclusivement masculine, présentait ici un fragment de spectacle en pleine rue, à Paris. On dirait aujourd'hui que c'est un flash mob.
1 commentaire:
très interessant
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