
Pendant que des professionnels foutent en l'air leur santé et leur équilibre mental à pédaler, sans regarder le paysage, et à se demander comment il vont tricher pour pouvoir maintenir les cadences qui leur sont imposées. Pendant que des criminels organisent ces tours, d'autres les parrainent ou les commentent. Pendant que des salopards étudient comment droguer encore plus les coureurs. Pendant que des peuples crétins soutiennent ce système en allant brailler le long des parcours et en avalant la pub qui pollue leurs soirées, le cul enfoncé dans un canapé -- d'autres pédalent paisiblement.
Et si la nudité étonne certains passants, ces derniers se remettent du choc. Ou pas, peu importe. Le message finit par passer et les moeurs s'émanciper. On apprend à distinguer sexualité de nudité. Je repense à la première gay pride lors de laquelle j'ai défilé à Berne en 1979. Peu de participants, un public ami ou respectueux. Aucun mec déguisé, pratiquement pas de lesbiennes. On disait à l'époque que les travestissements, les torses nus et les pantalons de cuir allaient nuire à la cause. La suite a prouvé que non.André













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