jeudi 27 mars 2014

Un collier en cadeau si vous montrez votre zizi à New Orleans...



Deux événements attirent les LGBT à la Nouvelle-Orléans: Mardi Gras et le week-end de Southern Decadence. Le premier se déroule dans le lower French Quarter, au coin des rues Bourbon et St. Ann, haut-lieu des activités gays. Ces photos montrent une tradition récente (qui choque les citoyens "respectables"): le flash for beads, s'exhiber pour des colliers. Femmes et hommes montrent leurs atouts et reçoivent un collier en retour. Vivre un jour dans la peau d'un exhibitionniste heureux et en être récompensé, plutôt qu'amendé, que peut-on rêver de plus excitant? L'an prochain, les festivités du Mardi Gras se dérouleront du 12 au 17 février.








 
La Nouvelle-Orléans, fondée en 1718, suit son propre chemin au sein d'une Louisiane plus collet monté. Les Français, Espagnols, Créoles, Africains, catholiques et païens qui l'ont peuplée sont plus gais et gays que le reste de la population. Voici un exemple qui montre comment l'on crée du bonheur dans la dèche. Un dimanche d'août 1972, quelques amis qui créchent dans une ruine au 2110 Barracks Street décident d'organiser une fête. Entre six et dix, on ne sait plus très bien car cela changeait tout le temps, ils sont tous dans la panade. Imaginez: ils tiennent salon dans leur salle de bain; une baignoire sabot, un grand canapé. L'un trempe dans l'eau pendant qu'un autre lit Un Tramway nommé Désir à haute voix et qu'une troisième se glisse dans la peau de Blanche DuBois. Les participants viendront à la fête déguisés en décadents du Sud. Cinquante personnes répondent à l'invitation, boivent, fument et se frottent derrière le figuier... Ils reprennent le thème l'année suivante et ainsi de suite, émigrant dans les bars, défilant sur la rue pour montrer leurs costumes.




La Nouvelle-Orléans a connu de nombreuses catastrophes, la première en 1788 lorsqu'un incendie a détruit 856 bâtiments. La plus récente en 2005 après le passage d'un ouragan. Une partie de la ville est construite en-dessous du niveau de la mer, mais les habitants essaient de booster leur joie de vivre en attendant la prochaine calamité. Une situation que connaissent aussi les gays.

André

1 commentaire:

Xersex a dit…

idée délicieux, sexy, exhibitionniste, passionnant!