Le 9 juin dernier, à l'appel d'un artiste, quelque 200 personnes se sont
déshabillées en public
à New York et ont offert leur corps à la
peinture et à un message qu'elles voulaient envoyer au nouveau
locataire de la Maison Blanche. La foule a contemplé le résultat et a
apprécié le courage des participants. Ou pas. En jeu: les convictions
politiques et/ou le point de vue concernant la nudité exposée.
Hier à Hambourg, parmi les nombreux activistes accoururs dans la ville
hanséatique pour manifester contre le
sommet du G20, il y en avait de
très calmes, recouverts d'argile, qui déambulaient lentement et sans
bruit. Leur message à la clique politique barricadée dans sa forteresse
était simple. Nous nous sentons muets et paralysés alors que nous voudrions
participer aux décisions que vous prenez. Il faut absolument que les
pays riches que vous représentez mettent en place de vraies mesures de
solidarité envers les pays démunis. Et qu'ils prennent enfin en compte
les effets de la destruction de notre planète.
Dans un deuxième temps, pour manifester encore combien ils se
sentaient démunis face aux décideurs, ils se sont débarrassés de leurs
habits imprégnés de glaise et se sont jetés à poil dans l'eau.
André
3 commentaires:
Merci pour ce billet, c'est impressionnant, je trouve, de voir comment la peinture des corps peut offrir un autre regard sur la nudité !
Tu as tout compris, Estèf, c'est l'autre élément de leur message: tout corps est respectable.
Je ne comprends pas pourquoi il faut être complètement nu pour faire passer un message. Si le message ne passe pas, que vont ils faire de plus ?
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