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Il poursuit: "Ce mouvement a fondé sa visibilité sur la Gay Pride, avec des images de bonheur, de fête, de sexualité, mais aussi des histoires d'amour à travers le mariage, ou de deuil avec le sida. Le mouvement gay a très peu été un mouvement répressif, Il a plutôt été dans une politique de l'affirmation d'une existence et la conquête de droits. Je pense de plus en plus à la culture au sens large et aux pratiques ordinaires comme lieux de la transformation."
Geoffroy de Lagasnerie a-t-il envie de transformer la société par la
douceur ? "À part avec mes amis très proches, où j'aime les rapports
très doux et déteste les conflits, j'aime les moments où ça s'affronte.
Car je pense que l'endroit de la vérité de la politique est là. La
vérité de la politique, c'est la confrontation. C'est la production de
fractures. Et lorsque l'humeur est trop consensuelle, je me sens
toujours mal à l'aise, car je sens que des enjeux sont refoulés ou mal
posés." Le sociologue est l'auteur de Conscience politique Editions Fayard, 2019. Il expose le programme d'une politique émancipatrice. (Interview publiée le 4 décembre dans Le Magazine du quotidien suisse Le Temps.)
Nous sommes plus nombreux sur cette planète qu'on ne l'imagine. Une étude récente de la fondation Human Rights Campaign estime qu'à eux seuls, les États-Unis comptent 20 millions d'adultes qui s'identifient ouvertement comme LGB, soit 8% de la population adulte, dont la moitié serait composée de bisexuel/le/s. C'est le double des évaluations précédentes. Alors que d'autres millions d'humains s'identifient plutôt comme transgenre, fluides, pansexuel/les ou asexuel/les aux USA... Vous qui vous figuriez seul/e au monde, entouré/e de personnes dites normales qui vous menacent d'une thérapie de conversion, sinon de l'enfer, rejoignez-nous ! Plusieurs institutions et de nombreuses bonnes volontés vous accompagneront volontiers vers une sortie réussie du placard.
André
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Oui, notre monde a changé, du moins en Occident. Nous avons déjà vu ce couple de danseurs, John Whaite et Johannes Radebe, dans le blogue du 29 novembre dernier. Ces gars ont participé à la compétition britannique "Strictly Come Dancing". Ici, la chorégraphie résume les progrès de la société en ce qui concerne le racisme et l'homophobie. Et c'est plein d'humour.
3 commentaires:
Un cadeau de Noël André ton texte et tes photos, merci !
En ouvrant ton cadeau je sens mes couilles, ma bite , mon cul, mes poils, tout mon corps en vibration de résonnance avec les frangins couillus, dans la tendresse ou la confrontation, le doux ou le dur, rire ensemble de poils à poils et être accueilli dépouillé, à vif, à nu, à poils, apeuré ou pleurant dans les bras, le ventre, le torse, les cuisses, le sexe, les poils d'un couilu, un frère.
Ensemble, debout, à poils, fiers et humbles.
Alain
Encore un bel article et des informations. La recherche du plaisir sexuel existe depuis la nuit des temps en voyant les dessins sur les poteries antiques. Après une période plus liberticide, les sens se sont libérés. Beaucoup de gars et de filles s'échangent des moments de liberté sexuelle sans forcément en faire état. Les hommes qui font leur coming out sont plus nombreux ce qui va faire encore évoluer les mentalités.
Les femmes se sont mises au niveau des hommes, et maintenant se sont les hommes qui se mettent au niveau des femmes.
Belle fin d'année 2021 et à bientôt
Bonne fête
Bonne danse
Biz
Unnu
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