Les
tétons de certains gars s'érigent dès que leur propriétaire commence à
se désaper en vue d'une activité sexuelle, qu'elle soit avec un/e
comparse ou purement masturbatoire. Chez d'autres, il suffit d'effleurer
ou lécher tendrement ces petits boutons pour qu'ils prennent le
garde-à-vous. Les mecs les plus durs à cuire demandent qu'on suce, pince
plus ou moins durement leurs mamelons, voire qu'on les morde et les torde. Cela fait sauter le demandeur au plafond. Et là, vous le tenez à votre merci.
C'est
un préliminaire bienvenu à tout ce que l'on peut entreprendre ensuite
sous la ceinture. Il y a comme une ligne directe reliant le thorax au
sexe. Je plains les hommes qui demeurent insensibles à ces traitements.
Mais il est possible de s'y
convertir sur le tard car, dans ce domaine aussi, la sensibilité
s'exerce. (Sauf chez ceux qui considèrent cette part de sensualité comme
indésirable pour un "vrai" mâle.) Le procédé consiste à manipuler les
tétons avec patience en les massant, les malaxant, les étirant (sans
violence), en utilisant aussi une petite pompe produite à cet effet qui
vous les tétera.
Après, les gars qui en profitent pour s'acheminer sur un chemin plus
violent peuvent utiliser les instruments qu'on voit dans cette série de
photos. Et bien d'autres... Néanmoins, pas besoin de sadisme pour entrer
en transe. Notre corps offre tous les organes et toutes les surfaces
nécessaires pour y parvenir lorsque l'état érectile est atteint,
déclenchant la sécrétion d'ocytocine. Tout ce plaisir, nous le devons au
fait que, peu de temps après la conception, l'embryon humain que nous
sommes est androgyne -- un peu mâle, un peu femelle. Puis le destin
désigne la voie que nous allons suivre. Ce fait devrait nous inciter à
nous respecter les unes et les uns, à nous considérer de même valeur.
C'est chaque été le même groupe, sauf que l'année suivante d'autres gars
s'y joignent et enrichissent le noyau. Il y a entre nous des échanges
de caractère intime, des confidences que les mâles n'ont pas l'habitude
de partager. La confiance naît au sein de ce compagnonnage parce que
nous sommes tous nus. Chacun a connu des difficultés, les mêmes ennuis,
les mêmes conflits, des chagrins plus ou moins passagers. Mais notre
camaraderie demeure virile car "on n'est pas des gonzesses". La plage de
sable fin est entourée de roseaux et, pour y parvenir, on a emprunté un
chemin à travers la forêt. Une zone de cette forêt abrite aussi des
échanges qui n'ont pas besoin d'être trop intimes. Entre mecs à poil,
bronzés et gays, la fausse pudeur n'existe plus.
L'un des camarades qui a compté est le magnétiseur qu'on appellera
"Paul". Il possède un fluide apaisant et guérisseur. Tous ceux qui
voulaient en profiter étaient les bienvenus, sans frais. Des gars qui
n'y croyaient pas ont essayé; ils ont aussi ressenti les effets calmants
du fluide de Paul. Je suis étendu sur la plage. Paul s'assied à mes
pieds, puis au-dessus de ma tête sans que je ne m'aperçoive de son
déplacement. Je me sens enfoncer paisiblement dans le sol, en quête de
racines. Des blessures aux jambes cicatrisent, mes appréhensions de
l'été se dissipent. De semaine en semaine, Paul m'accompagne
instinctivement vers une plus grande créativité, alors qu'il ignore tout
de mes activités. Ses mains le conduisent où il doit appliquer son
champ magnétique.
Les photos de plage ont été prises aux Canaries.
Lors de la dernière journée de grand soleil, les mains de Paul sont
descendues sur mon ventre. Plus tard, alors que je m'étais reposé, il
m'a déclaré qu'il avait senti une colère résistante. À moi d'y
travailler... Juste ! En voici une portion. Dans les années 1960 je me
rendais souvent à Londres grâce à mon demi-tarif de journaliste accordé
par Swissair. C'était l'époque des Swinging Sixties, la
révolution dans les arts, l'hédonisme de la jeunesse, le début de la
révolution sexuelle. Je voyais des comédies musicales et surtout des
pièces de théâtre tellement plus accomplies qu'en France ou en
Allemagne. Aujourd'hui, j'ai l'Angleterre en aversion. Cela s'est accru
avec la décision de quitter l'Europe de ce peuple encore plus
égocentriste que nous autres citoyens suisses.
Comment se fait-il que, dans les conditions actuelles, une nation au
bord d'une catastrophe tous azimuts se laisse aller à un tel
déversements de bouquets -- fleurs imprégnées de pesticides, emballages
en matières irrécupérables -- alors que le nouveau roi a prêché en
faveur de l'environnement. Une autre tâche attend désormais Charles III, celle de "Défenseur de la foi et Gouverneur suprême de l'Église d'Angleterre". Mais revenons aux parades officielles de ces derniers jours, elles sont à
mes yeux surannées, grotesques et très, très coûteuses. Passons à la
défunte: cet automate à sourires a dépensé des millions pour changer
d'habillement à chaque sortie -- avec ses chapeaux ridicules. Elle n'a
jamais poussé une gueulée pour rompre la tradition. Et réveiller ses
sujets qui ont bousillé tant de peuples durant la période de la
colonisation, sans jamais leur demander pardon ni réparer ce qui pouvait
l'être. La Grande-Bretagne perd maintenant des journées de travail pour défiler devant un cadavre... Putain de chaos !
André
Mel Brooks se trompe un peu concernant les hymnes patriotiques...
La Reine, qui a toujours travaillé en faveur de l'unité, a offert un dernier signe silencieux à son Royaume en allant s'éteindre dans son château en Écosse.
"Dysmorphie musculaire" est le nom de leur maladie, si vous estimez que
c'est un état pathologique (le contraire de l'anorexie qui affecte
surtout le sexe féminin atteint d'un trouble de l'appétit). À leurs
yeux, les muscles de ces gars ne sont jamais assez volumineux. Et lors
du couronnement de leur effort dans les compétitions de bodybuilding,
leur cache-sexe n'est jamais assez microscopique. C'est là (seulement)
où nous les rencontrons. Ils ne mangent pas pour se nourrir avec plaisir
et équilibre, en échangeant des propos avec leur famille ou leurs amis.
Leur menu n'a qu'un but, suivre le régime qui augmentera l'ampleur, le
poids et la définition de leur musculature. Il n'y a rien de plus
dégueulasse, malsain et scandaleux que l'assiette du musclor, si ce
n'est celle des peuples qui sont privés d'aliments pour la remplir.
Lorsqu'ils commencent à céder à leur obsession, à sur-modeler leur
corps, les bodybuilders sont bien moulés, bien proportionnés, attrayants
pour les femmes et les hommes. Puis, graduellement, ils dépassent les
normes d'une esthétique séduisante; et leur compagnie devient lassante.
Ils ne s'intéressent plus qu'à leur envahissante personne. Heureusement,
ils ne cèdent pas tous à cette monomanie; certains savent faire la part
entre leur fragilité, ce sentiment d'inadéquation physique -- qu'ils
apprennent à maîtriser -- et leur vie sociale. Ils gagneront une masse
musculaire suffisante pour faire face à leur problème sans avoir besoin
de se présenter à une compétition. Quant au bodybuilder qui vise
l'exhibition et la rivalité pour satisfaire son narcissisme, il ne
connaîtra jamais de limite à son entraînement violent, douloureux et
éperdu, pareil à celui d'un athlète de haut niveau, sans les éventuels
avantages populaires, ni de soutien financier. Et cela ne fera pas de
lui un mâle alpha.
Oui, financièrement -- surtout en Europe où est né un culturisme
raisonnable -- les concours ont perdu leur attrait auprès du public et
ne rapportent plus de bénéfices aux gagnants. Aux États-Unis où les
grandes épreuves ont été favorisées par le soutien d'Arnold
Schwarzenegger, ces compétitions rencontrent encore un peu de succès
populaire. Mais quels bénéfices peuvent en retirer les champions ? Un
poste de gérant dans une salle de muscu, un peu de figuration torse nu
dans des films et des séries, sinon quelques tournages de pornos ou un
peu de visibilité en tant qu'escort, travailleur du sexe. Et dans ce
métier, puisque la majorité de la clientèle est mâle, les gars hétéros
qui veulent se faire du fric doivent s'astreindre à des pratiques qui
leur sont profanes. Personne n'est parfait.
André
Bodybuilding: le dépassement de soi.
Cache-sexe pour bronzer.
La plupart de ces photos sont empruntées à privates-exposed.blogspot.com