dimanche 1 mars 2009

Une capote, la chandelle et du Tabasco




Hier après-midi, à l'abri d'un mur de vigne, nous prenions le soleil "Bernard" et moi en string, au bord du Léman. A l'ombre, pas même 10 degrés, sous le soleil aucun frisson. J'ai déjà esquissé son portrait et celui de ses femmes radieuses en août dernier. Nous parlions de choses et d'autres pour rattraper le temps perdu. De yoga, de tantra, du massage cachemirien qu'il pratique assidûment. Je ne sais plus comment Bernard en est arrivé à raconter qu'une de ses copines avait tenté de le "violer". Je dirais plutôt: de le voler.

Il lui avait fait l'amour comme un dieu Shiva à sa Shakti, en utilisant le spectre intégral de son expérience tantrique. Ensuite, la dame s'était éternisée à la salle de bain et il y était entré pour lui demander si tout allait bien. Or Shakti se tenait en appui sur les épaules et la nuque, les jambes en l'air, dans la posture yoga sarvangâsana (dite de la chandelle) et tapissait sa chatte du contenu tout chaud de la capote.

Coïncidence: je lisais hier matin qu'un animateur de radio américain, Tom Leykis, conseille à ses a
uditeurs mâles de ne jamais jeter une capote utilisée à la poubelle sans l'avoir rinsée; s'ils n'ont pas d'eau à disposition, y verser quelques gouttes de Tabasco. Ce serait la meilleure précaution contre les procès en paternité. Donc, les mecs, dans votre trousse de baise-en-ville: aux capotes, lubrifiant et lingettes, ajoutez un flacon de cette sauce à base de piments rouges bien mûrs, écrasés et fermentés en tonneaux, étendus de vinaigre et de sel. Tel est le conseil de Tom en ces temps difficiles où personne ne fait confiance à personne, pas même aux banquiers.

Quoi qu'il se produise, cette mesure provoquera un dommage irréparable à la relation. Soit la tricheuse poussera des cris de douleur
terrifiants; soit la jeune femme (qui respecte le propriétaire du sperme et le droit d'un enfant à être désiré) finira par découvrir la méfiance de son partenaire...

Ulysse

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