vendredi 22 janvier 2021

Cultiver la sérénité dans un monde anxiogène et colérique












L'humeur anxiogène ou franchement colérique que manifestent actuellement certains de nos concitoyens est compréhensible. Néanmoins, elle ne mène à aucune solution. Dans la vidéo ci-dessous, Yannick Vérité commence son exposé en décrivant les réactions des passagers d'un avion en pleine turbulence. À l'époque où j'escortais des touristes à travers le monde j'ai connu plusieurs expériences semblables.

Par exemple lors d'un trajet de Bogota au port de Leticia sur la rive gauche de l'Amazone. Tout à coup, une fumée sans fin s'est échappée des deux ailes de notre vieux zinc qui avait fait demi-tour. Le steward a éructé un message étranglé en espagnol, les Colombiens ont commencé à se signer en gémissant. Mon voisin, lorsqu'il s'est un peu calmé, m'a expliqué que le train d'atterrissage semblait bloqué; le pilote vidait les réservoirs et nous retournions à Bogota. Alors que nous étions en vue de l'aéroport, j'ai constaté qu'il n'y avait ni pompiers ni nappe de neige carbonique pour nous recevoir. C'était il y a plus de 50 ans et je suis toujours en vie.

 



Autre anecdote: un avion spécialement affrété pour mes 25 clients américains nous conduisait de Kaboul à Bâmiyân où nous allions admirer les statues du Bouddha de 50 mètres de haut, taillées dans une falaise et vieilles de 1500 ans. Des nuages recouvraient la piste en gazon et nous n'avons pas pu atterrir dans cette vallée montagneuse. Retour à Kaboul, tour de ville et gâteaux délicieux du pâtissier suisse au Hilton. Les prévisions pour le lendemain étant meilleures, nous allions retourner. Or le soir au dîner, une quinzaine de femmes et d'hommes m'ont averti qu'elles/ils ne remonteraient pas dans l'avion. Soit pour prendre un jour de repos, soit parce que Dieu les avait avertis du danger. Le petit groupe d'intrépides a fait une merveilleuse promenade sous le soleil, au bord de la rivière de Bâmiyân . Les statues étaient éblouissantes, elles furent dynamitées dix ans plus tard par des Talibans.






Kinési-, ostéo- et naturopathe pratiquant entre autres l'hypnose spirituelle, Yannick Vérité a longtemps travaillé à son développement personnel avant de soigner ses clients dans la globalité de leur personne. Le corps et l'esprit, dit-il, sont indissociables. Les pathologies et les blocages dont nous souffrons sont autant de messages qui devraient nous inciter à opérer des changement dans notre vie car, fondamentalement "nous sommes des êtres illimités". Les différentes techniques que j'ai étudiées et pratiquées en tant qu'amateur -- sophrologie, médiumnité et néochamanisme m'ont en effet permis de débloquer plusieurs problèmes que je traînais depuis la période embryonnaire, sinon mon enfance, mais aussi depuis une vie précédente. Je sais, cela paraît illusoire, aberrant, cinglé, mais de plus en plus de scientifiques en font l'expérience personnelle qu'il peuvent ensuite prouver grâce aux recherches actuelles. Les rationalistes ne vont pas les rejoindre de sitôt.

André

















































3 commentaires:

Xersex a dit…

tes témoignages sont très intéressants!

tipol a dit…

Je propose une journée "Tous à poil" pour une réconciliation mondiale !
Merci André pour tous ces billets si rafraîchissants ;o)

unnu a dit…

Bonjour André tu as raison rien ne sert de s'inquiéter, il arrivera ce qu'il arrivera, en attendant chacun doit savourer la part qu'il lui a été attribué, et développer sa communication au temps et à la nature,lorsque je vais travaillé dans les bois, mon bruit, mon odeur, avertissent les animaux de se cacher, je ne les vois pas, je ne les entends pas , mais je sais qu'ils sont la. Si je cherche je vois leurs passage, leurs excréments, les plantes qu'ils ont broutés, si je tends l'oreille j'entends leurs mouvements, si je me cache parfois je les entrevois.
Parce que je sais qu'ils sont la, je peux les percevoir, dans ces moments de réception, je perçois certain jours les lutins qui m'accompagnent, c'est cette dimension qui apaise mes pas.
bon weekend Biz Unnu