dimanche 6 août 2023

Mecs fascinés ou dégoûtés par leurs propres testicules...












Lorsque quelqu'un déclare au sujet d'un gars qu'il "en a" ce n'est pas à l'anatomie qu'il se réfère, mais à la hardiesse. Toutes sortes d'expressions font allusion aux boules de manière symbolique, et certaines sont ambivalentes. Comme "avoir les couilles au cul" qui peut signifier la virilité, mais aussi: "vous avez des couilles au cul, mais ce ne sont pas les vôtres..." Ou comme substitut à "nom de Dieu" soit "nom de mes deux". La couille au singulier signifie l'échec. La "couille molle" la lâcheté. "Partir en couille" c'est se dissoudre, s'éteindre.




Nos précieuses tiennent leur surnom du latin coleus, sac de cuir, donc bourse. Selon le dictionnaire Le Petit Robert "casser les couilles à quelqu'un" c'est l'importuner, "s'en battre les couilles" n'en avoir rien à foutre, "tenir quelqu'un par les couilles" l'empêcher d'agir, "se faire des couilles en or" entrer dans le club des milliardaires. Avec "il m'arrive une vraie couille" il s'agit d'une emmerde, pardon: d'une difficulté imprévue, Quant au "couillon" c'est, dit-on, un "pauvre con" -- pardon: un crétin. Apprenons à respecter la vulve féminine.




Comment se fait-il que la plupart de ces expressions utilisées par des mecs véhiculent un tel mépris envers notre précieuse virilité ? L'Américaine Nancy Smith, qui a exercé le métier de forensic artist (dessinatrice médico-légale) au Département de police de Los Angeles, s'est livrée à une enquête. Dans un local divisé par un paravent, elle a écouté et dessiné la description que des hommes -- qui ne la voyaient pas et qu'elle ne connaissait pas -- lui donnaient de leurs testicules. L'un d'eux les a dépeintes "comme un sac de vieux chiffons" ou "une grenouille morte qui cuit au soleil depuis deux ou trois jours". Un autre a terminé son témoignage par "ces boules sont en colère et n'ont pas d'amis"; il en pleurait. Un mec dans la trentaine a déclaré que plus il vieillissait, plus elles étaient fripées et fatiguées.






Lors de la deuxième étape, Nancy Smith a dessiné, toujours derrière le paravent, les mêmes organes tels que des femmes ou des hommes qui les voyaient pour la première fois les jugeaient. "Bien rondes", "mignonnes", disaient les femmes; "vivantes", "solides" selon des hommes. Ensuite, l'artiste a présenté à leurs possesseurs ses croquis des mêmes testicules côte à côte. Si bien que le gars qui les avait jugées "en colère et sans amis", ému par la différence d'appréciations, a déclaré: "Je devrais être plus reconnaissant de ma beauté naturelle". Ce manque d'assurance face à leur propre corps explique-t-il la violence que certains mecs manifestent envers les femmes ? 

André







































5 commentaires:

renepaulhenry a dit…

Ce qui est amusant c'est que si tu cherches le mot couillu sur Google images, parmi les illustrations une est extraite de mon blog. La gloire !

Anonyme a dit…

Très sympas les ballstretchers, j'adore.
Toujours une panoplie de photos plus belles les unes que les autres.

thierry a dit…

Notre beauté naturelle doit s'accepter. On est comme on nait.
On est comme on est.
On nait comme on est.
On nait comme on nait.
Mes couilles sont magnifiques, douces, sensibles, elles apprécient la douceur, les caresses, la sensualité mais elles apprécient aussi des instants de maltraitance, malmenées par son partenaire. Maintenues fermement dans la main, compressées, tapotées.
Elles adorent être libérées du textile qui les emprisonne, les bains libres.
J'aime mes couilles et celle de mon compagnon !

Xersex a dit…

Ma bite et mes testicules forment une précieuse trinité.

thierry a dit…

Notre beauté naturelle doit s'accepter. On est comme on nait.
On est comme on est.
On nait comme on est.
On nait comme on nait.
Mes couilles sont magnifiques, douces, sensibles, elles apprécient la douceur, les caresses, la sensualité mais elles apprécient aussi des instants de maltraitance, malmenées par son partenaire. Maintenues fermement dans la main, compressées, tapotées.
Elles adorent être libérées du textile qui les emprisonne, les bains libres.
J'aime mes couilles et celles de mon compagnon !