jeudi 6 août 2009

Je n'en ai qu'une. Comment l'annoncer?



J'
ai présenté Dan Savage le 15 juillet dernier ("Descends de ta croix et baise!"). Dans sa rubrique de conseils Savage Love [cliquez si vous lisez l'anglais] qui paraît aujourd'hui, un gars lui pose une question concernant son bijou de famille.

Problème: "Je suis gay, fin de la vingtaine et j'ai survécu à un cancer testiculaire. J'ai eu de la chance... et une couille en moins. Je sors d'une relation qui a duré cinq ans et me demande maintenant si une paire complète est très importante dans le milieu gay. Je ne vais par me faire implanter une prothèse, ce serait ridicule. Je veux seulement veiller à ne pas effarer mes futurs partenaires. C'est pas très excitant de discuter d'un cancer lors d'un premier rend
ez-vous ou au bord d'une piste de danse. Alors, quoi faire?"

Réponse: "Que vous n'ayez qu'une couille ne présente aucun risque pour vos partenaires sexuels; cela ne va pas non plus modifier votre performance. A mon avis, vous n'avez pas l'obligation de les informer avant d'être rentré du cinéma ou du club. Lorsque vous vous trouvez emmêlés tous les deux sur le canapé et que les mains saisissent les braguettes, dites quelque chose comme: 'Juste pour ton information, je n'ai qu'une couille. Je te raconterai pourquoi plus tard. Ah! aussi: je n'ai qu'une bite -- mais tu n'as évidemment qu'une bouche, alors nous trouverons bien le moyen de faire avec.'

"Certains mecs gay qui n'ont pas envie de sortir avec un mono-testiculaire; ils trouveront une excuse ou ne rappelleront pas. Mais tant que vous montrez de l'assurance, que vous n'emmerdez
pas le monde en vous plaignant de votre sac à moitié plein, cela ne va pas du tout saboter votre vie amoureuse."

A eux deux, les jumeaux
Carl et Greg Origh en ont quatre.

Les commentaires qui suivent l'article de Dan, en résumé. Un mono: "L'avantage d'en avoir deux dans le paquet, c'est qu'elles se maintiennent mutuellement à leur place. Lorsqu'il n'y en a qu'une, elle a tendance à sortir de l'axe un peu plus souvent que nécessaire. Ce n'est pas douloureux, mais pas confortable non plus." Un battant: "Tous ceux qui te rejetteraient parce que tu as passé par le cancer mériteraient un bon coup de genoux dans les valseuses." Pro-prothèse: "L'opération est rapide, simple, sans risque et permet de ne plus te sentir différent. Alors, pourquoi te mettre dans cette situation?" L'épouse d'un pro-prothèse: "Il n'y a aucune différence visible ou palpable entre la vraie et la prothèse. Une seule ne me dérangeait pas. La chirurgie esthétique c'est le choix de mon mari: c'est son corps." Mauvaise expérience: "Après son opération, le tissu cicatriciel était pénible à voir, et la fausse boule dure comme une pierre." La beauté est dans les yeux de l'observateur: "Le corps mâle a l'air plus symétrique quand il n'y en a qu'une pendue derrière la queue." Réaliste: "Une fois qu'on est dans l'action, plus personne ne déguerpit."

Ulysse

2 commentaires:

Is-aïe! a dit…

J'aime contempler une belle paire de roupettes, et plus si affinité. Mais à moins que ce soit votre fétiche absolu, le tout (l'homme) compte plus que les parties...

Tartampion a dit…

Moi aussi je n'en ai qu'une. L'autre n'est pas descendue. J'ai passé de mauvais quarts d'heures au collège et à l'école de recrues. Mais je suis père de famille et mes enfants ne sont pas des demis-portions!