Dans la jungle humide ou le désert, les troupes coloniales britanniques se rendaient au combat vêtues de l'uniforme réglementaire, pantalon ou short, mais sans caleçon. Non pour effrayer l'indigène, mais parce que cet équipement était plus hygiénique et expédient. Les sous-vêts serrés provoquaient des éruptions cutanées et l'infection de l'entrecuisse par frottement et manque d'aération dans la chaleur tropicale, surtout lorsque les hommes n'avaient pas accès à une douche (suivie d'un temps de repos et de séchage) durant plusieurs jours. De là l'expression
going commando, ce que les Américains ont traduit pas
freeballing (couilles en liberté) durant la guerre du Vietnam.
D'autre part, cela leur permettait de poser une pêche plus rapidement, un truc de moins à baisser. Les selles comme les attaques de l'adversaire n'attendent pas. Lorsque le combat est intense, il faut pouvoir poser sans s'exposer. Mais il n'est pas rare que les mecs chient dans leur froc, surtout lorsque la terreur saisit leurs boyaux, bien qu'ils gardent la tête froide. C'est pourquoi certains uniformes militaires sont munis maintenant d'un pont arrière.
Aujourd'hui, les pommades antibiotiques accélèrent la guérison des soldats, des cyclistes et des coureurs de fond. À l'armée comme au civil, beaucoup d'hommes favorisent les couilles en liberté durant la belle saison ou pour le sport, malgré les risques de torsion. L'idée de regagner un peu de sauvagerie mâle est excitante, celle d'être exposé au regard parfois aussi. Mais attention, sous un froc au tissu clair ou très fin, il est préférable d'éviter d'y éponger la dernière goutte d'urine ou la première d'une excitation naissante.
André
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