lundi 22 novembre 2021

Les élites menacées par le "vivre-ensemble" avec les défavorisés













Un exemplaire de l'hebdomadaire intitulé Journal de l'Immobilier est encarté dans le quotidien auquel je suis abonné. Il se présente ainsi: "Un journal qui, comme un être humain, ait du cœur et une âme." Régulièrement, la chronique Les quatre vérités signée Jean-Marc Vaudian m'échauffe parce que l'auteur glisse, comme en se jouant, du plus logique et altruiste aux jugements émis par une élite qui se pense supérieure au reste de l'humanité. Mercredi dernier, dans L’imaginaire collectif, l'auteur précisait en sous-titre: "La bataille transgenre, l’écriture inclusive du «LGBTQIA» sont autant d’idéologies minoritaires qui s’imposent par le Bien gnangnan afin de déstabiliser notre culture."

 












Vous rendez-vous compte, lecteur, du danger qu'encourt la planète civilisée à cause de nous ? Pourtant, que n'ont-ils pas entrepris, les défenseurs de la voie majoritaire pour nous anéantir. Puisque nous ne nous reproduisons pas par la voie naturelle (nos parents sont généralement hétéros), ils nous ont ensevelis vivants, brûlés comme les sorcières, jetés dans le vide, fusillés, gazés dans des camps de concentration, emprisonnés, tabassés, excommuniés, électrocutés en psychiatrie et violemment exorcisés. Dès lors que le "mariage pour toutes et tous" est adopté, nous mettons en danger l'avenir des unions entre personnes "normales"... 











Revenons à l'article mentionné ci-dessus. "La méfiance n’est pas une disposition naturelle. Les expressions modernes s’imposent dans l’imaginaire collectif, la rapidité avec laquelle elles se diffusent partout est l’effet d’une absence de regard critique, or le langage n’est jamais neutre. Par exemple, «le vivre-ensemble» est une expression utilisée par tous les naïfs qui croient qu’il faut accepter tout le monde, alors que c’est une arme diffusée par ceux qui entendent imposer l’idée qu’une civilisation totalement allogène peut tout à fait côtoyer la nôtre sans dommages. Et cela influence petit à petit la perception que chacun a des rapports sociaux."





"Les «toutes et tous», les «chères et chers», les «celles et ceux» véhiculent non pas l’exigence d’égalité que le monde souhaite, mais ce sont des expressions qui portent une tout autre idéologie: celle de la suprématie d’un genre sur l’autre, comme le planifient le néo-féminisme et le wokisme." [Le wokisme est un courant de pensée qui lutte pour une conception de la justice sociale à travers la défense de diverses causes. Ce mot est plutôt employé par ses détracteurs. -- Note du blogueur.] "Ce qui caractérise ces expressions est une même ruse: il faut adoucir, arrondir l’idéologie par des mots sur lesquels on tombe d’accord facilement, d’autant plus facilement qu’ils n’apparaissent jamais pour ce qu’ils sont, des instruments de lutte politique. Par ces termes d’apparence amicale, la nouvelle idéologie impose au goutte à goutte ses propres intérêts."











"Mais alors, que faire?" demande l'auteur. "Pour ne pas leur laisser gagner plus de terrain, et afin d’adopter le principe du droit à la continuité culturelle, la première chose à faire est de ne pas utiliser les mots de l’adversaire, de ne pas les répercuter pour paraître soi-même dans le coup, jeune et moderne; ce que la stratégie actuelle appelle «les éléments de langage» sont les expressions à glisser dans l’argumentaire qu’on défend en public. Refusons-les! Lénine disait: faites-leur manger les mots, ils avaleront les choses. Et on en aura avalé, des couleuvres, ces dernières années!"









Dans d'autres ressorts, je suis d'accord avec l'auteur lorsqu'il qualifie la/le rebelle à la vaccination de personne débarrassée "de la responsabilité et du poids de devoir répondre de ses actes. On ne porte pas trop le masque de protection, on va danser comme on veut jusqu’au bout de la nuit; on n’a jamais lu de roman de Céline, mais on n’entend pas se faire vacciner parce qu’on a bien le droit de faire ce qu’on veut, de vivre comme on l’entend. Et merde à Vauban!" Merde à Céline aussi, malgré son immense talent.

André





















12 commentaires:

Xersex a dit…

Ma liberté s'étend jusqu'à l'endroit où commence la tienne. Ainsi, t'as la liberté de ne pas vous faire vacciner mais de ne pas m'infecter ni les autres. Donc, si vous ne vous faites pas vacciner, vous devez vivre une vie plus limitée pour ne pas agresser les autres.

Quant à la liberté LGBTIA, je ne comprends pas où ma liberté d'aimer un homme contrasterait avec celle d'un autre homme d'aimer une femme.

André a dit…

Xersex !

Je ne suis pas d'accord avec ta remarque sur ta liberté d'aimer un homme. Notre possibilité d'aimer ouvertement des gars, beaucoup de gars, rend jaloux ceux qui n'ont pas osé ou pu sortir du placard et ont commis un mariage hétéro qui les a définitivement relégués en prison. Alors que nous, plus nous aimons de mâles, plus nous sommes enrichis d'expériences. N'est-ce pas injuste ? N'as-tu pas pitié ?

Xersex a dit…

chacun doit s'occuper de lui-même et on ne doit pas se joindre à une femme, encore moins dans le mariage, s'on n'est pas sûr de ce qu'on fait. S'on fait un mariage de dissimulation, cela lui fait du mal, à lui et à elle. Et ce n'est pas juste. Le mariage est déjà un gros engagement. Et s'il y a de si grands doutes, de grandes souffrances sont préparées. Vous avez des doutes sur vous-même ? Vous n'avez pas le droit d'impliquer une femme (ou même un homme) dans le tourbillon de vos doutes. Nous devons veiller à faire souffrir les autres le moins possible. Quand on a ces doutes, il ne faut pas se marier, trompant l'autre et lui-même

Anonyme a dit…

En 2021, des associations lgbt wokes ont imposé que la marche parisienne des fiertés ne passent pas par le parcours historique dans Paris car d'après ces associations wokes, les blancs homosexuels (qui vivraient dans Paris alors que les non racisés vivraient eux en banlieue) ne savent pas ce qu'est l'homophobie. Je ne savais pas la couleur blanche de la peau protégeait des lgbtphobies.
L'association des policiers lgbt a refusé de participer à la marche parisienne des fiertés en 2021 car les policiers lgbt craignaient pour leur sécurité.
En France, les associations lgbt wokes et les personnes wokes refusent qu'on parle de femmes, il faudrait dire personne en capacité de menstruer. Il ne faudrait plus dire hommage mais femmage. Les associations lgbt woke françaises ne parlent plus que des transexuelles. Une association lgbt woke française a écrit que les hommes cisgenres sont des êtres toxiques.
Aux états-unis d'amérique, un homme politique a fini son discours par amen suivi de awomen alors que amen est un terme religieux.

Xersex a dit…

"Une association lgbt woke française a écrit que les hommes cisgenres sont des êtres toxiques.
Aux états-unis d'amérique, un homme politique a fini son discours par amen suivi de awomen alors que amen est un terme religieux."

ce sont des pensées et des mots toxiques. Amen vient de l'oum oriental. Cela n'a rien à voir avec l'homme (ou man) ou la femme (ou woman).

sauvage a dit…

Je suis un peu perdu sauf dans les photos ...
Alain

sauvage a dit…

Je reviens sur ta phrase André : "Notre possibilité d'aimer ouvertement des gars, beaucoup de gars, rend jaloux ceux qui n'ont pas osé ou pu sortir du placard et ont commis un mariage hétéro qui les a définitivement relégués en prison."
Voila les gars, je suis marié depuis plus de 30 ans. Pendant deux ans (en 2011) j'ai quitté la maison car je suis tombé fou amoureux d'un homme qui ne l'était pas puis amoureux d'un autre homme qui était amoureux de moi. Je vous la fait courte... Au bout d'un moment ça marchait plus pour moi corporellement ; j'étais dans un cul de sac, j'avais plus de plaisir, de désir. Et lors d'un WE de tantra hommes il m'est apparu en une fraction de seconde (j'étais pas venu pour ça !)que c'était avec ma femme que j'avais à vivre, là était ma peur, la trouille des femmes, la trouille d'être bouffé. Si je voulais être l'homme que je suis c'était de lui dire ma peur, lui dire mon élan vers elle, lui dire mon désir de la désirer, prendre soin avec elle de son corps.
Et je suis toujours attiré aussi par des corps d'hommes. C'est comme si avec les femmes je peux désirer et avec les hommes être désiré.
Voila, suis-je en prison ? Oui quand j'ose pas dire, demander. C'est ma responsabilité de dire.
Qu'est-ce que je fais de mes élans d'être désiré, pénétré ? Là aussi je me mets en prison quand je dis pas et en puissance quand je dis.
Et je fais comme je peux, parfois puissant, lumineux, parfois dans l'ombre.
Délicat cela.
Alain

André a dit…

Bravo Alain !

Tu as su sortir de la prison pour finalement découvrir qui tu étais... et comment avec qui ! Tu as la chance d'avoir une épouse qui comprend et apprécie sa part dans ton amour pour en bénéficier au max au lieu de te garder en laisse.

Merci de ce témoignage courageux donc viril !

Xersex a dit…

@ Alain: désirer et être désiré: une étrange dichotomie. Irréconciliable? Tu devrais enquêter toi-même, peut-être avec l'aide d'un psychologue. Quoi qu'il en soit, mes félicitations pour ton honnêteté avec toi-même et ta femme!

Anonyme a dit…

L’association lgbt woke française qui pense que les hommes cisgenres sont toxiques a auparavant proposé l'ajout d'une bande noire sur le drapeau lgbt. D'après cette association, les personnes noires lgbt sont invisibilisées par les personnes blanches lgbt.
Durant la marche des fiertés parisienne de 2021, des noirs ont envoyé les blancs à l'arrière du défilé. Lors de la marche des fiertés en 2021 à Lyon, les organisateurs ont mis en place les cortèges "en non-mixité": le cortège "queer racisé-e-s" en tête est suivi des handicapés, des lesbiennes, des trans, non-binaires et intersexes. Pour fermer la marche, le cortège mixte, "ouvert à tout le monde" (comprendre ouvert aux hommes homosexuels blancs cisgenres).
En mai à Tours, la polémique sur le cortège en "non-mixte" de la Marche des Fiertés a contraint les organisateurs à annuler la manifestation.
Il faut protéger la France de l'idéologie mortifère woke.

André a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
sauvage a dit…

Merci André, merci Xersex pour vos commentaires.
L'enquête est ouverte depuis plus de 10 ans et se poursuit à ma vitesse ! Désirer et être désiré . Joli thème d'échange entre hommes et plus .

Par rapport au racisme je me pose la question lors d'une manifestation de mettre en scène la domination des noirs sur des blancs avec par exemple : noirs habillés, blancs nus ou peu vêtus enchainés comme l'étaient les esclaves et dominés par les noirs. Je ne prône pas l'inversion de domination, je prône une expérimentation, ressentir en tant que blanc enchainé nu ou en pagne dans la rue, ou ressentir en tant que spectateur blanc ce que ça me fait de voir un blanc dans cette posture. Comme au job, prends ma place et regarde ce que je vis.
Et je pose ici mon excitation aussi d'être enchainé nu en public. Ceci ne réduisant pas à néant la suggestion ci-dessus :-)

Merci les hommes
Alain