Les soldats qui combattent ensemble, se
côtoient jour et nuit, mangent, se lavent, dorment ou creusent des tranchées dans la plus
grande promiscuité. Leur précieuse vie dépend en partie de la cohésion de la troupe. Ils sont nus les uns pour les
autres, physiquement et moralement; ils ne peuvent se cacher nulle part
pour hurler, pleurer, se branler ou chier.
 | Canada 1940. Reverra-t-il son père qui part pour l'Europe?
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Durant la
Deuxième guerre mondiale, les armées ne disposaient pas des techniques
qu'elles maîtrisent aujourd'hui pour attaquer et tuer à grande distance.
Sur certains fronts les soldats profitaient de répits pour reprendre
des forces physiques et mentales, ainsi que faire la lessive.
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 | 1944: défaite des Japonais à l'atoll de Kwajalein.
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Les contacts physiques entre mâles ne
souffraient pas encore du spectre omniprésent de l'homosexualité, tel
qu'il est cultivé aujourd'hui par les milieux religieux et politiques. Les photos prises par les
soldats eux-mêmes mettent cela en évidence. Elles
illustrent la force des liens naturels et naturistes entre mecs, solidarité née avec l'humanité, ancienne comme
l'invention de la chasse, des sports et de la guerre.
 | Latrines de campagne.
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 | Hémorroïdes ou morpions ?
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ensons aux soldats ukrainiens qui se battent pour sauver une patrie dont l'ennemi veut s'emparer. Pensons à leurs familles, comme aussi aux
familles russes dont les hommes sont envoyés au front sans justification
ni préparation; ce que certains ont compris et d'autres découvriront
plus tard.
L'antiquité
grecque nous parle de ces bataillons sacrés, corps d'élite formés par des couples composés d'un éraste (pédéraste) et d'un éromène (son jeune
chéri) dévoués l'un à l'autre, féroces dans le combat parce qu'ils
préféraient la mort au déshonneur. Ils savaient que leur amour était
inspiré par les dieux et avaient prononcé un vœu sacré qui ne leur
autorisait aucune lâcheté. Ils étaient aussi bien entraînés à la danse
qu'à la lutte et au combat par les armes. L'époque est révolue où la guerre rapprochait des jeunes
hommes de toutes conditions qui n'avaient qu'un souci, lorsqu'ils
pouvaient se relaxer, celui d'oublier et de prendre du bon temps avec
les copains. Les barrières tombaient en même temps que l'uniforme. Il
fallait se laver mutuellement, nager si possible et faire des
couillonnades fraternelles pour se détendre. 
7 commentaires:
Ces photos ne pourraient plus se faire aujourd’hui car les hommes n’osent plus trop partager leur intimité et encore moins leur nudité sous peine qu’ont les prennent pour des homos , tu as qu’à voir combien à la salle de sport préfére prendre leur douche chez eux.a l’époque ou ses photos ont été réaliser on pensait moins à mal , on partageais plus facilement et avant l’ère nazi on pratiquait même plutôt le sport nu sans complexe
"(...) spectre omniprésent de l'homosexualité, tel qu'il est cultivé aujourd'hui par les milieux religieux et politiques."
--> et aussi par les milieux gais. En 1952 (Guerre de Corée), personne ne voyait d'homo-sensualité dans cette image, qui passait tout au plus pour seulement comique et joviale.
"Knock them flat" = "écrabouillez-les jusqu'à plat".
Le partage du symbole phallique, avec ces poings enserrant la batte, nous semble aujourd'hui tellement criant... En 1952, le magazine traînait tout bonnement dans les salles d'attente des dentistes, médecins, coiffeurs... Essayez un peu aujourd'hui.
Jusqu'aux années Bill Clinton, toute forme d'homosexualité dans l'US Army était réprimée par la Loi. La question ne se posait même pas.
très intéressant! belle relation entre les guerriers grecs!
@L-J : la question des douches aux clubs de sport est surtout liée au risque de se faire photographier par un téléphone, avant de se retrouver publié sur Internet. Il y a aussi une proportion croissante de musulmans, pour qui la nudité reste taboue.
Axel
@Axel Le problème étant que dans un vestiaire de club de sport ou de piscine la place du téléphone est dans le casier, pour ce qui est des musulmans ils me semblent pas tous très pudiques au hammam, comme toujours c'est très hypocrites
Cher André,
je suis un fan de ton blog et dès le début j'ai apprécié et aimé tes articles et les illustrations.
Quel travail et quelle immense recherche de rassembler toutes ses photos de différent genre et ceci pour le plaisir de tes lecteurs.
Tes messages sont divertissants, instructifs et souvent éducatifs.
Quand je lis ton texte et regarde les images des soldats qui combattent ensemble, j'aimerais croire que dans les tranchés en Ukraine maintenant, qu'il y aurait aussi une fraternité et aide mutuelle entre combattants pour survivre dans ces moments d'atrocité.
Superbe choix de photos ! Heureusement que l'appareil photo s'était déjà démocratisé à l'époque, toutes ces images sont des archives précieuses.
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