dimanche 17 septembre 2023

Le postérieur divin, la Chapelle Sixtine, le cul d'Hercule




























Grâce au fait que de nombreux artistes, sculpteurs et peintres, ont été des homosexuels -- et cela durant toute l'histoire de l'humanité -- nous pouvons vérifier que notre préférence amoureuse a toujours existé. Quelles meilleures preuves que ces gars peints ou croqués de dos et dotés de noms aussi connus que Hercule, fils de Zeus, pour nous confirmer que notre orientation sexuelle est innée, profonde, respectable et non le caprice de grandes folles.






Premier livre de la Bible, la Genèse cite l'intention divine: "Faisons l'homme à notre image." Au XVIe siècle de notre ère, sur une fresque au plafond de la chapelle Sixtine, Michel-Ange représente Dieu volant dans le ciel durant la création du monde. Le Grand architecte de l'univers est déculotté, il est doté de fesses athlétiques, preuves de sa toute-puissance. Forcément, l’œuvre de Michel-Ange choque le pape Jules II par sa provocation. Mais l'artiste ne se laisse pas influencer. Quarante ans plus tard, Paul IV ordonnera à un ancien assistant de Michel-Ange de recouvrir les zones choquantes. Pour s'en moquer on nommera l'artisan "Il Braghettone".





Depuis lors les faiseurs de braguettes ont fait carrière au sein de l'Église catholique romaine !!! À travers le monde, les questions religieuses, éthiques, politiques et juridiques qui se posent à elle ont été ignorées. On attendrait de la part d'une structure -- qui se permet de juger tout mode de vie qu'elle n'approuve pas -- de faire preuve d'intégrité et de mettre en pratique les textes bibliques qu'elle ignore quand cela l'arrange. Et par-dessus tout de répondre à la souffrance des victimes que son style de vie a cruellement blessées. Mais sa réponse sempiternelle c'est Mon cul !  

André



 

 

 

 

 

 

5 commentaires:

Mogador a dit…

Ces culs poilus...quelle beauté 🙏

Xersex a dit…

une triste modestie e un mauvais pudeur qui persistaient jusqu'à il y a quelques années.

Axel a dit…

Il faut quand-même admettre qu'historiquement, on ne trouve pas d'exemple de persécution des homosexuels. Les seuls à l'avoir fait sont 1) Hitler et ses triangles roses et 2) la justice britannique en 1953 avec Alan Turing (l'inventeur de l'ordinateur).

L'Inquisition pourfendait l'hérésie, la diablerie et la sorcellerie, pas l'homosexualité.

Et pour cause : le terme "homosexuel" n'existait tout bonnement pas!
Ce mot n'a été forgé que dans les années 1890. Jusque là, la "sodomie" est perçue comme une simple pratique d'adolescents, de marins ou de soldats à laquelle la vertu commande de résister; preuve qu'elle peut tenter tout homme en certaines circonstances.

A Rome, ce n'est pas le sexe du partenaire qui compte mais le rôle actif ou passif pendant l'acte. Un sénateur ou un centurion qui sodomise ses jeunes esclaves mâles est perçu comme normal, pour autant qu'il ne soit jamais le passif. Dans l'armée romaine, la sodomie est punie du fouet, les légionnaires étant, par définition, des citoyens romains libres. Dans la pratique, seuls les cas de viol avec plaignant sont réprimés.

En septembre 1941, le général Walther von Brauchitsch suggère qu'une visite hebdomadaire au bordel de campagne pour tous les jeunes soldats soit considérée comme obligatoire pour éviter les « abus sexuels » entre eux (source: Wikipedia)

Dans son ouvrage 2015 "Not Gay: Sex Between Straight White Men", la sexologue Jane Ward raconte que lors de missions de longue durée, les pratiques homosexuelles se propagent rapidement parmi l'équipage.

On ne prive pas des hommes jeunes d'activités sexuelle; c'est une illusion. Cela ne fait pas d'eux des "homosexuels" pour autant.

Anonyme a dit…

La sexualité est une puissance qui s'empare de nous.

L'art, c'est-à-dire la façon dont nous répondons à cette puissance, est le résultat de la relation entre cette force qui ne vient pas de nous et la façon de la canaliser.

Nous pouvons la laisser éclater sur le plan animal mais nous pouvons aussi en faire un chef-d'œuvre. L'amour est le filtre transformateur de cette puissance suprapersonnelle.

L'amour, c'est la chaleur dont a besoin chaque fleur pour vivre et se développer. Sans cette chaleur, sans cet amour, il n'y a pas de croissance possible.

L'amour est cette atmosphère, cette ambiance, dans laquelle peut vraiment se développer l'être humain. Je vois dans l'Éros le Saint-Esprit de la nature.

Pour l'homme, une technique d'éveil est la caresse. La caresse est le geste d'amour qui éveille notre être profond. Mais, pour beaucoup, la caresse a perdu son sens profond aujourd'hui. Nous devons comprendre, d'autant plus si nous sommes en chemin, que la caresse est ce geste qui nous met dans notre peau et nous permet même de dépasser celle-ci. L'érotisme sans la caresse devient la sexualité.

C'est dans la caresse que s'incarne la tendresse. Il n'y a là rien de fort, d'intense. C'est au contraire très doux. Et c'est cette douceur qui éveille l'être profond.

Alors qu'une expérience sexuelle très intense peut rester très superficielle. Comme avec un homme rencontré au hasard d’un sauna, auquel tu fais semblant de t’intéresser, pour avoir l’impression d’une rencontre, alors que tout ce que tu souhaites, c’est de te faire défoncer le cul.

Anonyme a dit…

Bonjour André,
Merci pour tes articles.
Bonne continuité.
J'adore te lire.
Biz
Unnu