Ces quelques images anciennes donnent une impression de marché aux esclaves: l'enregistrement de la pièce d'identité et de la licence par des employés qui se rincent l'oeil; la pesée nue des gladiateurs pour les humilier un max; et aussi l'excitation visible de certains participants.
Aujourd'hui, les cache-sexe sont si légers qu'on n'a plus besoin de les ôter. La pesée sert à déterminer la catégorie dans laquelle le concurrent se présentera. C'est un gros souci parce que les participants jouent dangereusement avec leur poids dans les semaines précédant la compétition. Ils suivent un régime draconien et ne boivent plus, afin de sécher les graisses pour magnifier la ligne de la masse musculaire, comme un écorché. Leur état psychologique s'en ressent. À cela s'ajoute la pression de la compète.
Partie de poker de poche. |
Quant à l'excitation phallique que manifestent certains athlètes sur ces photos, elle s'explique par le narcissisme, l'exhibitionnisme et le masochisme qui font partie des composants nécessaires pour encaisser la douleur et tenir le coup durant les longues années d'entraînement que demande le bodybuilding.
En attendant de se présenter quasi-nus sur le podium, les gars continuent leur recharge alimentaire commencée la veillée: il faut éviter de s'affaisser d'inanition. Ils reprennent aussi un peu d'eau.
Le tannage. |
Si le jury est honnête (!?) les premières places reviennent aux mecs très entraînés physiquement, et capables de rassembler leurs dernières énergies mentales pour tenir le coup jusqu'au bout.
André
1 commentaire:
On a envie de toucher de sucer!
Enregistrer un commentaire