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| David et Matt. |
Portez-vous la même curiosité que moi aux jumeaux? À ceux que je connais, je me retiens de poser les questions habituelles qui doivent être gênantes à force de... Mais si j'ai l'occasion de les voir à poil et de comparer (discrètement, calmement) leurs anatomies -- ce qui m'est arrivé parfois sur une plage ou ailleurs -- je suis aux anges. Même bonheur d'observer un père et son fils côte à côte. Avec la connaissance des hommes aimés, ou détestés, que nous avons accumulée nous autres gays (combien de centaines?), nous apprenons à lire tant de choses dans un corps de mec. Pas besoin de poser de questions!
Il se dit que déjà durant la grossesse, les futures mères de jumeaux commencent à différencier les caractères et les humeurs de chacun des petits. Mais gare à ceux qui importunent plus tard ces enfants en les observant de trop près. Heureusement, ils ont de bonnes défenses (à deux c'est plus facile et plus drôle) et des façons de vous embrouiller en modifiant leur comportement naturel, soit en le différenciant outrageusement, soit en accentuant les traits de ressemblance et en se faisant passer l'un pour l'autre.
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| Les frères Menendez, photo Kristen Bjorn. |
J'ai eu parfois l'occasion d'être assez proche d'un membre ou l'autre de ces paires pour apprendre comment ils géraient leur intimité et comment ils arrivaient (ou pas) à prendre de la distance afin de vivre leur
autre vie amoureuse. Malgré la ressemblance, l'égalité n'est pas forcément leur fort. Il y a souvent un dominant et un suiveur. Certains trouvent un bon équilibre entre la complicité et la rivalité mâles. D'autres connaissent des conflits de couple dès la petite enfance. N'empêche, je me demande parfois quelle aurait été ma vie si j'avais eu un frère du même âge que moi. Et aussi: aurait-il été gay?
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| Les frères Visconti, triplés. |
Deux chose sont sûres. 1) Nous n'aurions pas travaillé dans le porno comme les beaux gars de cette page. Le marché existait à peine dans ma jeunesse. 2) Je n'aurais pas été amoureux de mon jumeau. Pour moi, un certain mystère, un physique différent du mien, et aussi quelques intérêts communs figurent parmi les ingrédients de la passion. Qu'en est-il de vous?
André
Il se dit que déjà durant la grossesse, les futures mères de jumeaux commencent à différencier les caractères et les humeurs de chacun des petits. Mais gare à ceux qui importunent plus tard ces enfants en les observant de trop près. Heureusement, ils ont de bonnes défenses (à deux c'est plus facile et plus drôle) et des façons de vous embrouiller en modifiant leur comportement naturel, soit en le différenciant outrageusement, soit en accentuant les traits de ressemblance et en se faisant passer l'un pour l'autre.
7 commentaires:
C'est bon ca. Je suis heureusement que je pouvez comprendre plusieurs de votre blog. C'est bon pour pratiquez mon compréhension de la Francais.
Merci André, encore une fois !...
Je continue à avoir beaucoup d'intérêt à fréquenter cette CdH, depuis que je l'ai découverte, au fond de ma jungle personnelle.
C'est chaque fois une réelle surprise de découvrir le "plat du jour"... Souvent complètement inattendu, alors que j'ai parfois, au contraire, l'impression que vous connaissez parfaitement bien mes attentes, mes fantasmes...mes questions. Comme ce petit "démon" des légendes juives (dont j'ai oublié le nom !) qui aurait le pouvoir de soulever discrètement le toit des maisons et surprendre l'intimité et même les pensées des habitants... Témoin, cette page sur les jumeaux: Pour moi, c'est effectivement un fantasme, une quête: trouver mon jumeau MAIS EN MIEUX !!! Alors... je crois que c'est râpé pour cette vie-ci et qu'il me faudra attendre la prochaine... D'ici là, essayons de faire avec ce qu'on a et ce qu'on est...
Merci aussi pour ces photos, superbes comme toujours et qui allument en moi d'autres fantasmes "peu avouables" à propos des jumeaux...
Philippe
Merci Philippe de votre message. Vous m'encouragez à continuer dans cette voie. À propos de fantasmes, au lieu d'"aveux", c'est de partage qu'il peut s'agir dans un blogue mecs-mecs. Sous l'anonymat, vous ne risquez rien. En revanche, vous offrez un moment de fraternité à ceux qui pensent aussi que les leurs sont "inavouables". Nous en avons tous...
Je vous propose deux voies: 1) vous vous exprimez dans un commentaire, ou 2) vous envoyez un texte à mon adresse courriel (cliquez sur mon portrait), je le publie sous le nom et avec les précautions que vous choisissez, en l'illustrant d'autres photos de jumeaux et de frères.
J'aimerais que ce blogue soit participatif. Qu'il ne reflète pas seulement la vision et les choix d'un vieux grigou.
L'offre concerne aussi d'autres gars qui désirent s'exprimer. La récompense? Le fait de mettre par écrit nous fait découvrir plein de choses sur nous-même.
Bonjour André !
Merci de votre réponse à mon dernier commentaire sur votre blog et de l'invitation que vous nous y faites... à tous !
Parce que c'est vrai que, si je compte le nombre de visiteurs probables de cette Case des Hommes, le nombre de mecs qui, comme moi, sont intéressés ou interpelés par vos articles, vos commentaires et coups de gueule... si je compte tous ceux qui viennent se rallumer un peu la libido, se rassurer sur leurs fantasmes, les réalimenter... (ou en découvrir de nouveaux !)... tous ceux qui aiment (j'en suis !) juste se rincer l'oeil sur les photos que vous nous proposez... ou simplement trouver un moment de complicité...
...alors, c'est vrai, disais-je, que je suis très étonné de voir combien peu de ces compagnons acceptent de laisser, au rayon "commentaires" une trace de leur passage... Quelle discrétion !...
N'y aurait-il donc, dans notre confrérie que des "voyeurs" (sans aucun jugement sur la chose, bien sûr !) ???... Qu'est ce qui rend si difficile d' "exhiber" un tout petit bout de soi ?...
A moins que ce ne soit le propriétaire du site qui exerce une censure trop impitoyable sur les commentaires proposés ?... Mon intuition me dit que ce serait très étonnant.
Alors que tous sachent que, si j'aime vos articles, André, j'aime lire aussi les commentaires, les remarques ou gags qu'ils suscitent... Et que je suis un peu triste quand il n'y en a pas, comme s'il manquait quelque chose d'important !
Expérience personnelle: Comme vous le savez, il m'arrive de laisser quelques lignes en commentaire de vos pages...Enfin, quand je dis quelques lignes, c'est façon de parler, tant j'ai de peine à "faire court"... Et j'ai reçu, une fois, une réponse, ou plutôt une remarque à mon commentaire d'un de vos visiteurs, un certain DAMSTOUNET, je crois (il se reconnaîtra !), qui en une simple phrase, très courte, m'a apporté une réponse absolument lumineuse, à une question jusque là, très obscure et laborieuse pour moi...
Je ne connais pas DAMSTOUNET mais je le remercie encore... Et depuis, j'ai sa remarque, bien en vue, sur mon bureau !
Effectivement, je me suis reconnu cher Philippe. Et je dois reconaître que j'ai été très touché - bien que tout de même gêné - par votre commentaire alors merci. ;)
Mais honnêtement, je ne me rapelle plus exactement quel conseil j'ai donné et dans quelle situation, même si ça me dit vaguement quelque chose, vous m'en excuserez ! ;)
Il est vrai que j'ai la (fâcheuse ?) tendance à donner des conseils et à faire des remarques à tous propos et en particulier en réponse à des commentaires lol. Si ça a pu vous aider, j'en suis très heureux. ;)
Il faut dire que je suis passionné d'aphorismes et que j'en fais moi-même, ça aide à formuler sa pensée et à éventuellement évoluer vers une certaine sagesse je trouve...
Et vous savez je crois que ce n'est pas un mal de ne pas savoir formuler de manière courte ce qu'on a à dire. Personnellement, je trouve la formulation longue plus touchante parce que c'est plus spontané, plus naturel, ça révèle plus de la personne, de son ressenti, de sa sensibilité... comme dans ce que vous écrivez.
Et personnellement, je pense qu'il y a probablement une part non négligeable de personnes intéressées par les images lol, je crois aussi qu'il est difficile de ne pas prêter attention au texte car les deux vont dans la même direction : les images renforçent le texte et vice-versa, ce qui contribue à la présentation harmonieuse de ce blog, d'après moi.
Mais je crois savoir par expérience qu'il peut être difficile d'écrire un commentaire voire un article. Peur de ne pas dire quelque chose d'intéressant, d'énoncer des banalités, peur de susciter des réactions négatives par ses propos, peur d'être jugé, de choquer, difficulté d'ouvrir son intimité aux autres (il est bien plus facile pour la plupart d'entre nous d'observer l'intimité d'autrui que de livrer la sienne propre, je crois) etc. sont autant d'obstacles à la rédaction des lecteurs.
Mais ce n'est pas parce qu'il n'y a que peu ou pas de réactions apparentes que ça n'intéresse pas les visiteurs, que ça ne les interpelle pas, que ça ne les fait pas réfléchir. Simplement, ceux-ci ne voient pas forcément l'intérêt -ni n'ont le réflexe - de réagir sur un article.
Les hommes sont laconiques paraît-il, il faut croire que c'est aussi le cas dans leur case ! ;)
Et je suis totalement d'accord avec André, formuler aide formidablement à se révéler à soi-même et à structurer sa pensée...
... "et si la connaissance était dans l'expérience et pas dans la réflexion ?"... (juillet 2011) Voilà. je vous cite, "Damstounet" ! On ne fait pas plus court comme aphorisme, ni plus ouvert. Surtout en lui ménageant la forme interrogative.
Cela n'a l'air de rien... cela à l'air évident...
Evident comme quelque chose que vous cherchez depuis longtemps et qui vous crève tellement les yeux que vous ne le voyez plus...
D'où (doux ?) mes remerciements...
Philippe
ah oui merci, cela me revient maintenant ;)
en même temps, je crois que c'est tjrs les évidences qu'on perd le + facilement de vue ! ;)
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