Les autorités médicales rappellent régulièrement que la dépoilisation du corps -- que ce soit au rasoir, à la cire, avec des crèmes ou par électrolyse -- représente un danger pour la peau ainsi maltraitée. Les chirurgiens savent maintenant que les zones rasées en vue d'une opération présentent plus de risque de développer une infection que celles dont les follicules n'ont pas été agressés.
La région pubienne est la plus exposée à l'irritation et aux minuscules blessures provoquées par l'épilation. La chaleur et l'humidité autour d'un sexe glabre favorisent le développement de bactéries pathogènes et les abcès qui en résultent doivent être incisés pour drainer l'infection, créant de jolies petites cicatrices. Je ne continue pas cette description n'étant pas sûr d'avoir tout compris, mais relève un autre danger: la transmission de virus pendant un rapport sexuel entre personnes fraîchement rasées.
Tout cela pour enrichir l'industrie de l'épilation qui pense fric et parle d'hygiène! Pur mensonge... Afin d'éviter le syndrome du fil dentaire, il suffit de passer les ciseaux ou la tondeuse. Les poils pubiens n'existent pas par hasard. Ils forment une protection contre les frictions, les bactéries et d'autres agents indésirables. Ils apportent aussi de la variété à l'esthétique corporelle et font partie des signes extérieurs de la virilité. Ils remplissent les adolescents de fierté lorsqu'ils apparaissent, alors pourquoi s'en séparer plus tard?
Un homme épilé est comme une paroi sans tableau.
André
4 commentaires:
Bonjour André,
Je partage le résultat de votre avis, même si les raisons qui m'y amènent ne suivent pas tout à fait le même chemin.
Vous justifiez par une question d'hygiène. Et vous avez vraissemblablement raison. Mon point de vue s'origine, comme toutes ces choses de l'intimité la plus intime, en une image profondément subjective : un pubis rasé, fait surgir en moi la silhouette d'une castration.
De plus, ce serait me priver, même si ma relation à l'autre, rasé, se limite à effleurer, du regard, sa photo, de la possibilité de faire glisser mes doigts, mes joues, et plus si affinité, au contact de cette toison glorieuse.
Bon, il parait, que dans le registre de la consommation buccale affammée, cela éviterait de trouver du poil dans sa soupe....Il y a pire, n'est il pas ?
Et puis, puisque je signe anonynement, je peux vous le confier : peut être aussi le destin de l'éblouissement originel que fut, pour l'adolescent imberbe (l'adulte peu poilu) que je fus, de ces herbages touffus que j'osais à peine entrevoir et dont le printemps m'ennivrait, sur le corps des camarades de collège dans les vestiaires, les mercredi après midi de piscine....
Bien cordialement
frenchanonymous
Vaste débat...Encore eut-il fallu que cela en soit un, de débat ! La Médecine se demande si la pilosité serait pas plus hygiénique qu'une peau imberbe ??? Depuis quand ???? Par contre, oui, la transmission du h.i.v. est favorisée en cas de rasage. Mais pas à cause de l'absence de poils ! Juste parce que la peau pourrait être entaillée par des micro-coupures (mêmes raisonnements pour ceux qui "avalent" peu après s'être brossé les dents).
Enfin, je sais pourquoi ado et aujourd'hui adulte, je me suis toujours rasé : je n'ai jamais apprécié ces odeurs nauséabondes d'un sexe baignant dans son jus au fond d'un slip jaunâtre... Y'en a que ça excite, parait-il.
Je suis très partagé moi aussi, plus adepte de la tonte très rase.
Je ne crains pas du tout un mec complètement rasé!
Merci pour tes commentaires toujours sensés.
Je t'embrasse bonne journée!
voici quelques propos humoristiques un poil provocateur.
pour les machos brut de décoffrage :
Comment un homme met son slip ?
(le jaune devant, le marron derrière.)
Conseil pour avoir le poil brillant :
se laver avec un oeuf mélangé à du whisky.
pour les gaulois, une noisette de saindou en massage...
les poilus sont toujours moins difficile à vivre, car ils peuvent être carressé dans le sens du poil.
et pour bucler ce commentaire une blague cochonne bien sur. (elle est nulle mais courte)
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