lundi 17 septembre 2012

Capter l'énergie des arbres par les couilles et la plante des pieds



Dans les White Mountains, en un lieu tenu secret entre le Nevada et la Californie, survit un arbre dont l'âge est estimé à 4800 ans. C'est un pin de Bristlecone dont la sénescence est considérée comme négligeable, c'est-à-dire qu'il pourra vivre encore très longtemps s'il n'est pas déraciné par l'érosion ou scié par des braconniers. La vitalité de son pollen et la capacité germinative de ses graines ne sont pas affectées par l'âge. Dans cette région, l'air est sec et le froid éloigne une grande partie des parasites. La rigueur du climat compte certainement parmi les facteurs de longévité.

Et nous autres Occidentaux qui n'avons plus à lutter contre le froid ni la chaleur, qui ne nous déplaçons plus sur de longues distances pour récolter notre nourriture, nous risquons de périr d'inaction en bouffant des saloperies sur un canapé, endormis par la téléconnerie. De braves gens qui se prennent pour les nouveaux druides et des géobiologues nous conseillent de retrouver nos gènes nomades et de bouger. De marcher dans les parcs et en forêt pour chercher des lieux vibratoires, des roches chargées d'énergie et d'aller à la rencontre d'arbres qui nous parlent. Parlent-ils vraiment? Oui disent ceux qui les fréquentent, ils ont des messages à nous transmettre et sont capables de guérir certains de nos maux.

D'aucuns nous conseillent de les toucher, de les serrer dans nos bras et de méditer en leur compagnie. Le jardinier qui vient tailler mes arbres chaque hiver répond: halte-là! Ce n'est pas en cherchant le contact physique qu'on découvrira leur sagesse. L'arbre se referme sur lui-même lorsque des sentimentaux viennent chialer sur son tronc. Vous pouvez lui voler un peu d'énergie, mais il ne partagera sa parfaite connaissance qu'avec ceux qui le respectent...




Choisissez un arbre plus que centenaire. Arrêtez-vous, calmez-vous et concentrez-vous sur lui. Contemplez sa silhouette, observez l'espace qu'il occupe -- à ses pieds, dans son pourtour, au sommet. Observez de quelle manière il se débrouille pour s'alimenter et s'hydrater, pour rester debout lorsque souffle le vent. Comme nous, il se bat afin de trouver sa place parmi les autres, de grandir; de se ménager un coin de ciel bleu et affermir ses racines qui puisent dans le sol l'énergie dont il a besoin.

Ce faisant, écartez un peu les jambes, campez-vous solidement sur vos pieds et pompez vous aussi un peu de la force dont il se nourrit. Visualisez comment la plante de vos pieds et la peau poreuse de vos couilles captent ce flux puissant. Inspirez tranquillement et profondément. En expirant, envoyez ce courant dans toutes vos extrémités, les plus rondes comme les plus longues. Faites circuler l'air entre vos fesses et vos couilles, en rond sur votre ventre, autour de votre coeur, entre votre cerveau et la boîte crânienne -- sans hâte, sans pression, un lieu après l'autre. Et, avec votre nombril -- l'oreille de vos tripes -- déchiffrez ce que l'arbre vous transmet, les événements dont il a été témoin durant un siècle ou deux, ce qu'il a enduré, ses victoires sur l'adversité, sa philosophie du contentement et surtout: comment puiser l'énergie terrienne qui se tient à notre disposition à tous.

André

2 commentaires:

renepaulhenry a dit…

Nous sommes cousins de toute façon, avec 30% de gènes en commun avec les arbres.....

Une part de moi a dit…

c'est une sorte de yoga en fin de compte !?!!??