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Un blogue dans l'air du temps fait son apparition sur le site de Libération, il est intitulé Observatoire de l'hétérosexualité. On se dépêche d'étudier cette inclination. Car, avec la métrosexualité, l'intersexualité, l'asexualité, l'homosexualité, la bisexualité et toutes les autres, la zone de chalandise des femmes et des hommes qui se considèrent hétéros et rien-que-ça ["normaux", disent-ils] rétrécit. Louis-George Tin, l'auteur du blogue, pose la question: quelles sont les causes de l'hétérosexualité? Et dans un texte du 20 septembre, il démontre que Rachida Dati (Garde des sceaux, ministre française de la justice et maire du 7e arrondissement de Paris) est victime de l'hétérosexisme.
Née en France (1965) d'un père marocain (maçon) et d'une mère algérienne, dans une famille nombreuse, Mme Dati est la première personne issue de l'immigration maghrébine à accéder à une telle responsabilité gouvernementale. On dit que ses études n'ont pas été brillantes. Moi, j'admire sa capacité à s'intégrer aussi bien dans le milieu très privilégié et fermé où elle évolue aujourd'hui, sans avoir bénéficié du dressage que l'élite fait subir à ses enfants. Bien sûr, elle commet quelques gaffes, elle n'est pas des plus compétentes; mais les hommes en face d'elle, tous des cracks? Et puis, elle est célibataire, actuellement enceinte sans que l'on connaisse le nom du géniteur. Mariée, elle le fut à l'âge de 27 ans, cédant admet-elle à la pression de
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Rachida Dati est donc cette femme étonnante qui accepte le mariage, mais repousse le mari, qui devient mère sans dire qui est le père. Or, en tant que femme publique, à la tête d’un ministère aux fonctions régaliennes, elle exerce son autorité de manière brutale, c’est-à-dire masculine, tout en jouant dans les revues people sur une féminité exacerbée par les apprêts de Christian Dior, de Chanel ou de Prada. Une femme, très femme, qui agit comme un homme, qui accepte les hommes et semble les refuser. En ce sens, on le voit bien, elle ne cesse de déroger aux règles assignées aux personnes de son genre, qu’on s’en réjouisse ou qu’on s’en plaigne…
La carrière politique d'une femme est encore semée d'embûches et Rachida Dati collectionne les difficultés: elle a succombé aux chants de la sirène Sarko [à 43 ans, encore
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En fait j'ai tort: Rachida Dati n'est pas un pédé comme les autres. Elle n'a même pas la possibilité de se cacher au fond du placard pour prendre des forces. Dans sa situation, toutes les "tares" sont visibles. Comme disait l'autre: "Personne n'est parfait!"
|| Ulysse
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