dimanche 5 juillet 2009
Comment éloigner les mycoses et le renard
En vacances, loin du tiroir à médicaments, il faut parfois utiliser les astuces de la sagesse populaire. L'un des problèmes récurrents dès qu'on se promène pieds nus ou porte des nu-pieds, ce sont les petits champignons responsables d'infections entre les orteils, sous les ongles et, plus haut, des candidoses au niveau des plis cutanés (fessier, aines, aisselles). Ces mycoses, eczémas, candidoses etc. (je ne suis pas médecin) se transmettent par les contacts humains qu'ils soient agréables ou moins (bain de foule), le linge partagé (vêtements, serviettes de bain), les surfaces de sol (surtout tièdes et humides, bord de piscine, douche, salle de bain d'hôtel), les sièges (particulièrement les bancs de vestiaire). Nous avons tous l'air beaux et propres, et pourtant...
Premier recours tant préventif que curatif, si l'on n'a pas emporté de traitement en tube: l'urine. Sous la douche voire derrière un buisson, pisser sur ses deux pieds ou sur une plaie désinfecte et aide à cicatriser (le cas échéant). Bien écarter les orteils et prendre l'habitude de faire régulièrement ce petit exercice qui figure dans les techniques de yoga (les orteils, pas la pisse). L'urine au sortir du corps contient des molécules désinfectantes. De plus, si l'exercice dégoûte un peu, c'est l'occasion d'abaisser le seuil d'hostilité face à sa propre nature humaine, excrémentielle, mortelle.
La chaleur, l'humidité favorisent la multiplication des infections et démangeaisons au niveau des plis fessiers. Pour éviter la propagation des champignons à partir du sol et des pieds, un mec m'a conseillé d'enfiler mes chaussettes (propres) d'abord, puis le slip, caleçon ou short. De façon à ne pas infecter le sous-vêtement avec mes panards. Certains spécialistes estiment, précisait-il, que les mêmes champignons infectent pieds et entre-jambes provoquant des réactions différentes suivant le type de peau attaquée et de glandes sudoripares. D'autres ne sont pas d'accord. Dans le doute, mieux vaut prévenir que gratter. "J'ai vécu sous les tropiques, ajoutait-il, où je n'arrivais pas à me débarrasser de ma candidose entre couilles et cul ("jock itch", disait son toubib); jusqu'au jour où j'ai cessé de me savonner entre les jambes, mon savon tuait les bonnes bactéries qui luttaient contre le champignon."
Et le renard dans cette histoire? L'un d'entre eux squattait la cabane à outils et d'autres recoins de mon jardin, déterrait des plantons de fleurs sous lesquels j'avais étendu un engrais spécial. Un pote m'a passé la recette: marquer mon territoire, mettre en pratique mon ani-mâlité. La nuit venue, ou tôt le matin, au fur et à mesure des recharges, j'ai pissé sur tous ses endroits préférés et il est allé camper ailleurs.
Ulysse
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2 commentaires:
Des gens vont plus loin qu'Ulysse avec l'urinothérapie. Ils boivent leur propre produit, pas parce qu'ils traversent le désert et manquent de liquide, mais comme cure universelle à des fins curatives ou préventives. Grâce à la pensée magique ils obtiennent des résultats "bien supérieurs" à ceux de la médecine occidentale!! C'est malheureux pour les grands malades (cancer, sida, sclérose) qui placent leur dernier espoir dans ce traitement.
C'est dégueulasse. Beintôt on va se barbouiller de merde?
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