lundi 20 juin 2011

Père et enfant: plus de temps ensemble pour la tendresse mâle


Dans le quotidien suisse Le Temps de vendredi dernier, Marie-Hélène Miauton propose "l'esquisse d'une solution" à cette équation familiale: carrière professionnelle de la mère - enfants  - temps que le père passe avec eux - et crèches (pas assez nombreuses en Suisse).
Photo: The Sartorialist.
"Admettons, écrit-elle, que les deux membres du couple acceptent de travailler à 80%; cela dégage deux jours où les enfants sont sous la garde d'un parent. Ajoutez à cela des grand-parents qui jouent le jeu un jour par semaine et il ne reste que deux jours de gardiennage extérieur! Premier avantage: hommes et femmes sollicitent ensemble le 80%; il n'y a plus de différence professionnelle ni familiale entre eux et c'est tout bénéfice aussi bien pour l'égalité face à la carrière que face aux tâches ménagères. Positif aussi pour les patrons qui préfèrent gérer un seul jour d'absence par semaine et par employé que des 60% ou des mi-temps plus lourds à organiser. Soulagement au niveau des infrastructures puisque les crèches seraient moins sollicitées. Bénéfice enfin pour les enfants [...]"

Quant au manque à gagner des jeunes couples, l'auteure suggère une aide financière prélevée sur les allocations pour pertes de gain, originellement destinées aux soldats et reconverties utilement ainsi, puisque l'armée suisse va réduire ses effectifs.
Photo: The Sartorialist.
Je suis convaincu que tout ce qu'on peut faire pour favoriser une enfance harmonieuse se retrouve en bénéfices de paix et d'harmonie dans la vie adulte. Donc aussi en gain économique: moins d'adultes paumés, moins de criminalité, moins de perversion politique. Notez aussi que la solution du 80% est valable pour les couples parentaux du même genre. Et que de prolonger le 80% après la prise en charge scolaire des enfants pourrait donner un peu de souplesse à la vie harassante des parents. Prenez l'exemple d'un père bi-curieux, attaché à son épouse et ses enfants. Il travaille de lundi à jeudi. Le jeudi soir est son moment de liberté hors du foyer durant lequel il peut explorer son attirance du côté mâle. Le vendredi, il (se) récupère [les gens en couple ne disposent pas assez de temps de sas], prend son cours de judo, fait une partie des courses familiales puis s'occupe des enfants le soir, pendant que sa douce moitié est de sortie, en fille.

Lorsque le subside petite enfance serait échu, ce mode de vie pourrait se poursuivre grâce à une meilleure gestion du budget familial, par exemple celle de loisirs moins coûteux (le temps, c'est de l'argent non dépensé). On peut rêver... On peut aussi agir. C'est ce qu'ont fait les féministes et les pédés activistes (principalement au siècle dernier)...

André

3 commentaires:

miracleman a dit…

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MM

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MM

Paul-Henri a dit…

Solution judicieuse. Les pères qui passent plus de temps dans leur famille risquent moins une vengeance mesquine de la part de leur ex en cas de divorce.